Multiplicité des espaces en zone inondable
275-LGP
275-LGP
Date
2001
Cadre de l'opération
Développement rural
Programme
Aménagement d'une place publique et d'un parc paysager en zone humide, en bords de la l'Homme, au centre de Forrières.
Surface
14 000m²
Coût des travaux
650 000€ TVA comprise
Description
Situé au coeur du village de Forrières sur la commune de
Nassogne, le site, un espace inondable de 14 000m², est
ceinturé d’écoles. Il est bordé de la seule route traversant le
village. Cet espace public pourrait pourtant dynamiser le
centre et apporter un support aux activités locales.
Après six ans d’étude, les autorités adoptent un projet d’aménagement qui accorde au site une polyvalence d’usage. Il est question de concevoir:
- une place en revêtement dur distincte de la zone de trottoir. Elle est l’élément d’articulation entre les espace voiries et les usagers de l’espace public: piétons, marchés, etc...
- une esplanade en dolomie et sa rampe d’accès. En terrasse, elle relie la place et le parc. Elle peut accueillir un chapiteau pour les activités festives.
- un parc divisé en deux zones franches: d’une part le jardin des plaisirs, accompagné des bords de la Lhomme, et d’autre part, la prairie humide, avec son belvédère et le sentier des grands prés. Le parc est voué aux activités ludiques, mais sa conception permet une autogestion des eaux et des circulations piétonnes dans l’agglomération. Par les différents sentiers, un lien en dur permet aux personnes à mobilité réduite de relier l’espace de la rue des Alliès à la rue des la Ramée et son église.
La diversité des fonctions engendre la multiplicité d’espaces, tantôt bien distincts, tantôt s’interpénétrant.
L’aménagement du parc est lié au régime de la Lhomme.
L’eau transcende le projet. Les aménagements n’ont pas vocation à s’opposer aux crues. Au contraire, le projet tire parti des variations saisonnières du débit de la rivière. Ainsi, des espaces inondés en période de crue sont au sec en période d’étiage.
Cet envahissement par les eaux constitue non seulement un outil de gestion des eaux mais favorise aussi le développement sélectif d’espèces végétales.
En période de crue, la vitesse et le débit des eaux en amont inondent les prairies et charrient les berges en aval. Le projet permet à l’eau d’envahir l’espace, elle favorise le développement sélectif des végétaux tout en nous permettant de profiter de bassins de rétentions retardant et freinant les eaux en amont.
Outil de gestion, l’eau génère les espèces végétales et l’espace.
Après six ans d’étude, les autorités adoptent un projet d’aménagement qui accorde au site une polyvalence d’usage. Il est question de concevoir:
- une place en revêtement dur distincte de la zone de trottoir. Elle est l’élément d’articulation entre les espace voiries et les usagers de l’espace public: piétons, marchés, etc...
- une esplanade en dolomie et sa rampe d’accès. En terrasse, elle relie la place et le parc. Elle peut accueillir un chapiteau pour les activités festives.
- un parc divisé en deux zones franches: d’une part le jardin des plaisirs, accompagné des bords de la Lhomme, et d’autre part, la prairie humide, avec son belvédère et le sentier des grands prés. Le parc est voué aux activités ludiques, mais sa conception permet une autogestion des eaux et des circulations piétonnes dans l’agglomération. Par les différents sentiers, un lien en dur permet aux personnes à mobilité réduite de relier l’espace de la rue des Alliès à la rue des la Ramée et son église.
La diversité des fonctions engendre la multiplicité d’espaces, tantôt bien distincts, tantôt s’interpénétrant.
L’aménagement du parc est lié au régime de la Lhomme.
L’eau transcende le projet. Les aménagements n’ont pas vocation à s’opposer aux crues. Au contraire, le projet tire parti des variations saisonnières du débit de la rivière. Ainsi, des espaces inondés en période de crue sont au sec en période d’étiage.
Cet envahissement par les eaux constitue non seulement un outil de gestion des eaux mais favorise aussi le développement sélectif d’espèces végétales.
En période de crue, la vitesse et le débit des eaux en amont inondent les prairies et charrient les berges en aval. Le projet permet à l’eau d’envahir l’espace, elle favorise le développement sélectif des végétaux tout en nous permettant de profiter de bassins de rétentions retardant et freinant les eaux en amont.
Outil de gestion, l’eau génère les espèces végétales et l’espace.