Paradis
499-PAR
499-PAR
Date
2020 - En cours
Concerne
Démolition - reconstruction
Surface commerciale - 9 appartements
Surface commerciale - 9 appartements
Chantier
B-4000 LIÈGE
Surface
173m2 au sol
Description
Le projet se situe à proximité de la gare des Guillemins à Liège, en face de l’esplanade de la Tour des finances et des futures constructions du projet Paradis Express.
Le projet rencontre deux enjeux majeurs : l’implantation d’un bâtiment dans un tissu urbain dense en lieu et place d’une dent creuse et d’un bâtiment fortement amorti et la volonté de pousser au maximum la performance énergétique du nouveau bâtiment dans une logique de développement durable et de confort des habitants en centre urbain.
En termes de responsabilité sociale, la réhabilitation proposée contribue à améliorer la qualité de l’offre de logements passant de chambres individuelles et locaux collectif à des plateaux d’appartements répondant aux normes en vigueur. Les dimensions et proportions des locaux de vie offrent des volumétries intérieures à la sensation dégagée, simple et claire. Ils offrent les garanties de qualités spatiales d’habitabilité de la vie intérieure. La typologie des appartements est diversifiée (orientation, surface, nombre de chambre(s), aménagement et/ou possibilités d’aménagement) et la mixité est renforcée (accessibilité pmr des logements, personnes seules, couple, familles). En outre, ils préservent la qualité du cadre bâti existant, contribuent à la constitution d’un cadre de vie de qualité et ils permettent la mixité et la cohésion sociale. Le projet porte le nombre total de logements à 9, en plus du rez-de-chaussée commercial.
Pour agir favorablement sur la qualité des espaces publics, le stationnement en voirie doit être remis en question et une politique pour un meilleur usage du stationnement hors-voirie doit s’engager. Les besoins en stationnement édictés par la Ville de Liège considèrent l’objectif d’organiser une mobilité plus durable et une utilisation accrue des modes alternatifs à la voiture et un usage partagé des véhicules. Ce à quoi le présent projet répond.
À partir du 1er étage, l’angle du bâtiment est adouci et travaillé à l’aide d’un cercle inscrit dans les limites de la propriété. La façade courbe dans laquelle s’insère les zones de terrasses des appartements permet d’adoucir la transition entre les deux rues. Le bâtiment est revêtu identiquement aux façades voisines du quartier, à savoir de brique, afin de ne pas trancher avec l’existant et de se marier harmonieusement avec son contexte. En combinaison avec les voiles porteurs en CLT, le système de façade utilisé sera de type « plaquettes » de parement de briques en terre cuite ou « briquettes » collées sur des panneaux d’isolant. La technique est différente d’un mur traditionnel en brique, mais le résultat est identique. Le dessin des élévations et des baies de fenêtres reprendra la dominante verticale caractéristique du bâti. En façade sud, côté rue paradis, des éléments ponctuels de persiennes ajourées en bois grisé viendront rythmer la façade, coulisser et recouvrir les baies vitrées afin d’éviter la surchauffe en période estivale.
Étant donné que la part essentielle de la consommation totale d’énergie d’un bâtiment sur sa durée de vie provient directement de sa consommation d’énergie à l’utilisation (chauffage pour l’essentiel, eau chaude sanitaire ensuite et électricité résidentielle), nous poursuivons notre volonté affichée lors du projet du quai Coronmeuse et de l’angle Lonhienne/Sauvenière en orientant comme premier axe de contrainte, le choix assumé d’un bâtiment passif qui a l’avantage d’offrir un standard de qualité univoque et clairement défini, certifiable et déjà testé de par le monde. Élément omniprésent et fondateur de la construction passive, le système constructif CLT se compose d’un assemblage de panneautages en bois massif formant des volumes complets préfabriqués en atelier et assemblés sur site dans des délais raccourcis sans zone gênante de chantier en plein centre urbain.
Le projet rencontre deux enjeux majeurs : l’implantation d’un bâtiment dans un tissu urbain dense en lieu et place d’une dent creuse et d’un bâtiment fortement amorti et la volonté de pousser au maximum la performance énergétique du nouveau bâtiment dans une logique de développement durable et de confort des habitants en centre urbain.
En termes de responsabilité sociale, la réhabilitation proposée contribue à améliorer la qualité de l’offre de logements passant de chambres individuelles et locaux collectif à des plateaux d’appartements répondant aux normes en vigueur. Les dimensions et proportions des locaux de vie offrent des volumétries intérieures à la sensation dégagée, simple et claire. Ils offrent les garanties de qualités spatiales d’habitabilité de la vie intérieure. La typologie des appartements est diversifiée (orientation, surface, nombre de chambre(s), aménagement et/ou possibilités d’aménagement) et la mixité est renforcée (accessibilité pmr des logements, personnes seules, couple, familles). En outre, ils préservent la qualité du cadre bâti existant, contribuent à la constitution d’un cadre de vie de qualité et ils permettent la mixité et la cohésion sociale. Le projet porte le nombre total de logements à 9, en plus du rez-de-chaussée commercial.
Pour agir favorablement sur la qualité des espaces publics, le stationnement en voirie doit être remis en question et une politique pour un meilleur usage du stationnement hors-voirie doit s’engager. Les besoins en stationnement édictés par la Ville de Liège considèrent l’objectif d’organiser une mobilité plus durable et une utilisation accrue des modes alternatifs à la voiture et un usage partagé des véhicules. Ce à quoi le présent projet répond.
À partir du 1er étage, l’angle du bâtiment est adouci et travaillé à l’aide d’un cercle inscrit dans les limites de la propriété. La façade courbe dans laquelle s’insère les zones de terrasses des appartements permet d’adoucir la transition entre les deux rues. Le bâtiment est revêtu identiquement aux façades voisines du quartier, à savoir de brique, afin de ne pas trancher avec l’existant et de se marier harmonieusement avec son contexte. En combinaison avec les voiles porteurs en CLT, le système de façade utilisé sera de type « plaquettes » de parement de briques en terre cuite ou « briquettes » collées sur des panneaux d’isolant. La technique est différente d’un mur traditionnel en brique, mais le résultat est identique. Le dessin des élévations et des baies de fenêtres reprendra la dominante verticale caractéristique du bâti. En façade sud, côté rue paradis, des éléments ponctuels de persiennes ajourées en bois grisé viendront rythmer la façade, coulisser et recouvrir les baies vitrées afin d’éviter la surchauffe en période estivale.
Étant donné que la part essentielle de la consommation totale d’énergie d’un bâtiment sur sa durée de vie provient directement de sa consommation d’énergie à l’utilisation (chauffage pour l’essentiel, eau chaude sanitaire ensuite et électricité résidentielle), nous poursuivons notre volonté affichée lors du projet du quai Coronmeuse et de l’angle Lonhienne/Sauvenière en orientant comme premier axe de contrainte, le choix assumé d’un bâtiment passif qui a l’avantage d’offrir un standard de qualité univoque et clairement défini, certifiable et déjà testé de par le monde. Élément omniprésent et fondateur de la construction passive, le système constructif CLT se compose d’un assemblage de panneautages en bois massif formant des volumes complets préfabriqués en atelier et assemblés sur site dans des délais raccourcis sans zone gênante de chantier en plein centre urbain.