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Architecture modulaire et convivialité
379-M&M
Date
2013
Concerne
Construction neuve
Immeuble de 33 appartements
Programme
- Privilégier des logements trois chambres
- Agencer l'espace par des vides et mezzanines
- Agrémenter les appartements de grandes terrasses
- Organiser la zone arrière en parc jardin
Chantier
B-1000 BRUXELLES
Surface
- terrain: 3 588 m²
- construction: 6 320m²
Description
Intention
La largeur totale du terrain à rue est de 59m80 sur une profondeur de 60m. il subit une déclivité d'un étage entre le front de voirie et l'arrière de la zone de construction.
L'orientation et dégagement à rue (terrain de football en face) dictent inéluctablement les zones de vie. Cette disposition permettra une optimisation de l'apport énergétique naturel.
Les zones de chambres se situeront sur l'arrière de la construction. Au calme et * éclairées le matin, elles profiteront de l'intérieur de l'îlot et des améngements d'abords.
Surplombant un rez de chaussée imposé en affectation de garages à front de bâtisse, les appartements des étages supérieurs sont organisés sous forme de tête bèche. Ils s'emboitent sous forme de modules dignes de l'incontournable jeu vidéo créé en 1985; construire en empilant.
A la manière d'un jeu de construction, les habitations s'empilent. Architecture modulaire, les éléments constitutifs du système sont ici indépendants tel une boite à outils. La modification de l'un, le retrait d'un autre n'ont pas d'influence sur les autres.

Organisation spatiale
L’accès aux logements se fait soit par du côté rue soit par l’accès direct des garages qu’ils soient situés au rez ou au -2. Il nous semblait impensable de devoir rentrer sa voiture dans le bâtiment comme à coté, puis en ressortir, pour y entrer à nouveau par un nouveau sas d’entrée !

Surplombant un rez de chaussée imposé en affectation de garages à front de bâtisse, les appartements des étages supérieurs sont organisés sous forme de tête bèche. Ils s’emboitent sous forme de modules dignes de l’incontournable jeu vidéo créé en 1985 ; construire en empilant.

A la manière d’un jeu de construction, les habitations s’empilent. Architecture modulaire, les éléments constitutifs du système sont ici indépendants tel une boite à outils. La modification de l’un, le retrait d’un autre n’ont pas d’influence sur les autres.
Les plans verticaux se fractionnent et se décalent. Un principe aussi simple qu’efficace.
Des décalages habiles des plans de châssis permettent à l’habitant d’improviser ses assises dont les imbrications et découpes engendrent la part d’insolite des espaces extérieurs balcons, terrasses, jardins et intérieurs, coin repas, espace repos, mezzanine ou chambre parents.

Rompant avec les standards du logement, les habitations fragmentées sur deux plateaux s’ouvrent sur les terrasses par des grandes baies vitrées qui éclairent les différentes pièces par une lumière abondante.

Regroupées, les habitations s’articulent de manière à éviter toute monotonie et à respecter l’intimité de chacun. Pour favoriser l’appropriation des constructions par les habitants, les balcons surplombant les terrasses animent les élévations qui accentuent ce dynamisme et crée un rythme, des séquences dans la progression du badaud dans la rue.

Le dernier étage, qui reprenait des affectations techniques dans les constructions de jadis, magnifient des appartements penthouse aux larges terrasses. L’ensemble possédera des toitures plates végétalisées.

L’espace intérieur est conçu pour répondre aux nouveaux besoins de la famille. Ainsi, le séjour se réparti sur deux niveaux et comprend un espace multimédia à l’étage. L’accent est mis sur la convivialité, mais aussi la possibilité de s’isoler. A une époque où les enfants vivent de plus en plus tard chez les parents, les chambres se répartissent l’espace avec plus d’indépendance.

Organisation structurelle
Humour mis à part, les bénéfices de ce type d’immeubles sont indéniables et déjà visité du temps des cités radieuses de « le Corbusier ».

Les coûts de construction et la quantité de matériaux utilisés sont réduits, adaptables et d’une flexibilité non négligeable.
D’une rigueur drastique de départ, nous basons notre structure porteuse sur un principe structurel d’une trame de 6m de large. Ce système communément employé dans le secteur de l’industrie permet des portées réduites diminuant les nuisances de flexion, de dilatation et de surcharges de poids propre. De façon à réduire au maximum les risques de dégâts sur le domaine public, nous éloignons la zone de déblais liée à l’aménagement du parking souterrain.

Dès le départ, le projet veut intégrer la notion de développement durable en mettant en œuvre les technologies adaptées pour un impact environnemental minime.